sahara
pur.noble.parsemé d’étoiles
caravane
zaila
Je rêve de grande évasion, dans le vide pour faire le plein
Dans la sécheresse de plaines, où rode l’ivresse des dunes
Entouré d’amis en bleu, ne faire qu’un avec mon ombre
Le sable absorbe mes pas, les étoiles tissent mes rêves
Un désert sans horaire, Présent, en suspens dans l’air.
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« Programme »
Une journée type « Zaïla »…
Quand se fondent les étoiles, que les cieux d’azur se voilent
L’air frais emplit tes narines, fin d’une nuit sans matines
ton corps en perçoit le froid, des dunes glissant fils de lune
Le relief veuf alors, se console paré d’or
Tes pas vont vers ce foyer, où écument thé et café
dans des bouilloires bronze et suie, témoins d’histoires infinies
partage de pain de sable, arts culinaires impensables.
Chameaux en file te guident, perçant un désert aride
parsemé de tamaris, de buissons aux goûts d’anis.
Un séjour sans chocolat, dans des plaines de rucola
sable roux à l’infini, nous sert de route et de lit
Ballades en pensées secrètes, de débats où l’on décrète.
C’est ainsi qu’au fil des jours, on s’imprègne pour toujours
d’images fortes et sensations, ciments d’humanisation
Peu à peu le sable se fond, en bruns variés profonds
laissant avancer sans bruit, la vague bleue de la nuit.
Repos digne des chameaux, des sandales et sacs à dos
pour un’ soirée animée, par des guitares et jambés
plats de couscous succulents, et de thés toujours fumants
Quand de plomb tes yeux se cernent, les ombres enfumées sont ternes
la lune alors sans mensonges, te mène au nid de tes songes.
Olivier, un début janvier, bien commencé…