move
osez bouger – ressentir – se relier
Suzel
Barbaroux
« EXPLORER – DECOUVRIR – DANSER »
Stage de danse & exploration du mouvement
Avec Suzel Barbaroux – danseuse professionnelle
Trois jours pour oser bouger, ressentir, explorer et se relier.
Du 14 (soir) au 16 août, ce stage propose une immersion progressive dans le mouvement :
-
14 août : ouverture en fin d’après-midi
-
15 août : journée complète
-
16 août : journée complète, clôture vers 16h30
Dans une atmosphère à la fois professionnelle, bienveillante et joyeusement vivante, Suzel Barbaroux, danseuse professionnelle, vous invite à une exploration sensible du corps en mouvement, nourrie par de nombreuses années de pratique, de création et de transmission.
Son approche allie exigence artistique, écoute fine du corps et grande humanité, offrant à chacun·e un cadre sécurisant pour oser aller plus loin.
Le stage se déroulera en salle et en extérieur : jardin, rivière, chemins…
Autant de terrains de jeu pour sentir comment le corps s’adapte, s’ancre et se transforme selon les sols, les paysages et les températures. Le changement de tenue fait aussi partie de l’exploration : robe ample, pantalon, pieds nus ou habillés, selon l’élan du moment.
Nous prendrons le temps de nous relier aux fondamentaux de la danse
*Temps, Espace, Corps, Rythme, Flux*
comme des repères solides pour laisser émerger la liberté du mouvement.
Oser sera le maître mot.
Rire aura toute sa place.
Bienveillance et soutien formeront le socle du travail.
Les propositions inviteront à explorer différentes manières de mouvoir le corps :
-
dans l’air et sur la terre
-
seul·e, en contact ou en relation à distance avec l’autre
Le travail s’appuiera sur diverses influences chorégraphiques :
-
le Tai Chi, pour la fluidité et la continuité
-
le Tango, pour la connexion à l’autre et à soi
-
la Danse Africaine, pour l’ancrage et l’énergie
ainsi que sur des matrices issues de la danse contemporaine, permettant de jouer avec les mécanismes corporels et les dynamiques du mouvement.
Un dialogue avec le thème des couleurs viendra enrichir l’exploration.
Et si la voix s’invite, elle sera accueillie à voix ouverte.
Quelques notions anatomiques et techniques, issues de l’expérience professionnelle de Suzel, seront abordées afin de soutenir la conscience du geste et le plaisir de danser.
Ce stage est ouvert à tous :
danseur·se confirmé·e ou non-danseur·se,
danseur·se en herbe, en vibration,
danseur·se dans l’âme, dans la tête, dans le cœur.
Les hommes sont chaleureusement invités — le corps dansant est aussi le leur.
✨ Le corps est notre temple.
✨ Le sol est notre allié.
Un mot pour chacun·e :
Fais confiance à l’intelligence de ton corps.
Rappelle-toi le temps qu’il lui a fallu pour se tonifier, grandir, se mettre debout et marcher.
Tu as trouvé le chemin seul·e, sans l’aide de personne.
Il est toujours là.
Détails
Prix: Frs. 380.- repas inclus, précisions sur le formulaire d’inscription.
Possibilités de dormir sur place en chambres à plusieurs lits ou individuelles.
Effectif limité: 12 personnes maximum pour une approche individuelle et personnalisée des objectifs
Suzel Barbaroux en 3 mots…
Le choix de danser plutôt que d’étudier à l’université est devenu évident quand j’étais au Lycée. Après le bac, je fais une rencontre décisive, qui m’a ouvert les yeux autrement sur le monde, Vendetta Mathea, directrice du Centre Chorégraphique La Manufacture.
Avec La Manufacture Cie, j’ai commencé à voyager en Chine, en Martinique, à New York.
Je me suis sentie libre, en mouvement, car vivante !
J’y ai pris goût. J’ai cheminé sur les routes du monde grâce à la danse, sentant vibrer la vie jusque dans mes cellules.
J’ai tourné en France avec les spectacles de rue de la Cie Artonik, avec les shows de Cies de Cabaret et de Revue Parisienne, ainsi qu’avec les spectacles jeune public de la Cie Carré Blanc sur les scènes nationales et internationales. J’ai transmis (France, Maroc, Afrique du Sud), j’ai fait des découvertes et des retrouvailles incroyables (Alaska), j’ai rencontré de nouvelles cultures qui ont bouleversé mes habitudes (Bénin, Colombie, République Tchèque, Kerala).
J’ai aussi simplement partagé la rue en marchant avec les piétons, ou en m’entrainant avec les B.boys (France, Cuba, Belgique).
Être sur scène, sur l’herbe, dans la rue, peu importe. Le plus important est l’échange, le partage avec les gens.
Et l’essentiel, c’est Danser la vie.
En 2020, durant le confinement, l’urgence à dire s’est manifestée. Les mots ont jailli, sur papier d’abord, avant de pouvoir prendre leur vraie place, sonore, celle de la parole.
Les mots sont devenus comme des corps, avec une consistance similaire aux muscles, les rendant palpables, vivants.
Ainsi le mot a permis d’exprimer le mouvement, le ressenti, l’émotion du moment.
Aujourd’hui le conte s’impose par sa corporalité verbale et son urgence à transmettre.
Le langage du corps sert la parole.
La parole porte l’expression corporelle.
Le souffle relie la langue et le mouvement.
J’ai enfin trouvé la reliance de tout ce que j’ai traversé, fait, joué, vécu… Je me sens enfin complète par l’alliance de la voix et du corps.
Ma vitalité et ma créativité sont nourries par le voyage et les rencontres humaines.
Alors je continue à voyager, avec l’élan du cœur, la pulsion du corps, l’envolée de mon imaginaire.


